par Noëlle Combet
La mémoire de ma peau se rappelle un verger
de papillons volant autour du chèvrefeuille
dont se grisait le ciel.
Les pruniers portaient haut
les fruits
d’une lumière sucrée.
Sous mon poids assoupi,
L’herbe froissée ployait.
Mes yeux fermés reçoivent
la tiédeur de la brise
qui, encore aujourd’hui,
caresse mes images.
Revenante, l’enfance m’abrite comme un rêve.