par Noëlle Combet
Gerbes d’oiseaux jaseurs
jaillissent,
la fontaine s’ébroue.
Un ruisseau trace son lit, dans le sec,
à l’aveuglette ;
Dans le mitan, son flux creuse en moi un trajet ;
mes pas l’effacent,
courant là bas
en espace incertain ;
loin des toits pentus, ouvrir le désert, lignes d’exil traversées
de progressions
nomades ;
effleurer les effluves des giroflées,
dessiner ce jardin, devenir liberté
de l’herbe,
fantaisie gracile des roses trémières provisoires
accommodant leur intensité à la gradation lumineuse
des ciels.
Je ne connais pas l’accord immuable ni
la destination des voyages
Noëlle Combet