Ce que nous savons des Marranes de Belmonte

par Max Arian

Temps-Marranes présente un document de Max Arian
sur les « derniers Marranes » de Belmonte, au Portugal.
Ce document nous a été transmis par Micheline Weinstein,
qui l’a traduit. Nous l’en remercions chaleureusement.

Micheline Weinstein, psychanalyste/écrivain,
fondatrice du site ami psychanalyse.et.ideologie.fr, effectue actuellement l’inventaire commenté de ses travaux et contributions depuis 1967, sous l’intitulé provisoire de «Une non-biographie».

Ce que nous savons des Marranes
de Belmonte

par Max Arian

Traduit par Micheline Weinstein [Qui remercie chaleureusement Paule Pérez de sa lecture efficace].

Les crypto-Juifs de Belmonte, village perdu dans les montagnes du nord-est Portugal, ont été redécouverts il y a déjà un certain temps. Depuis toujours, nous sommes surpris par ces Marranes qui, depuis cinq siècles déjà, pratiquent en public la foi chrétienne et en secret les rituels juifs. Chaque fois que l’on délégua des rabbins [Note M. W.auprès des hommes] afin de leur enseigner l’hébreu et les rites de la tradition juive, chaque fois, ceux-ci furent reçus avec courtoisie et reconnaissance, visiblement même avec enthousiasme. Et depuis toujours, après quelque temps, les rabbins partis, on constate que les Marranes ont renoué avec la synthèse qui leur est propre entre judaïsme et chrétienté.

Les femmes, tout particulièrement, sont arrimées à leur pratique religieuse, transmise de mère en fille. Elles ont une préférence pour les prières en langue portugaise, puisqu’elles ne comprennent pas l’hébreu. De plus, elles semblent même restées très attachées au mystère de ce qui est caché, bien que ce ne soit plus vraiment nécessaire depuis l’abolition de l’Inquisition, mais qu’inextricablement, ce soit devenu une part de leur « vraie religion ».

Je suis désolé, mais je ne suis pas religieux, faute de quoi j’aurais souhaité rallier cette religion apparentée, matriarcale, composite, qui permet à chaque personne ou famille, non seulement d’harmoniser sa propre intégration parmi les religions diverses, mais aussi d’en dégager sa propre interprétation. Une vieille femme, par exemple, m’a expliqué que les Juifs n’avaient pas livré Jésus, comme le déclarent les Chrétiens, mais que c’est Jésus qui avait trahi les Juifs et que, de fait, il ne pouvait être le Messie.

Dès le début des années 90, il semblerait qu’au Portugal, les Juifs soient redevenus à la mode. Par exemple : lors d’un dîner dans son château, une dame de la haute société m’a dit, souriante, que ses amis – un ancien maire de Lisbonne, et une dame chargée de la rubrique « Société » dans un journal – venaient de lui annoncer qu’ils étaient de vrais descendants de Juifs. Il est évident qu’elle le savait déja, puisqu’elle possédait un livre dans lequel on pouvait trouver les informations relatives à leurs ancêtres. Son mari, vénérable vicomte, l’évoquait d’une autre façon : « Les choses se passaient bien entre le Portugal et les Juifs quand ils y vivaient encore. Il y a cinq siècles, les choses se passaient bien au Portugal avant qu’ils ne le quittent en masse pour les Pays-Bas, après quoi tout s’est bien passé aux Pays-Bas ».

Bien que la communauté juive de Lisbonne compte à peine une centaine de membres, j’ai entendu dire que l’on évaluait jusqu’à soixante-dix pour cent de parenté juive chez les Portugais. Noms en usage – végétaux et animaux par exemple – le révèlent, mais aussi les habitudes secrètes. « J’ai grandi comme Chrétienne dans les colonies portugaises d’Afrique », disait l’épouse d’un riche gentleman juif. « Mes parents ignoraient tout, pourtant ils avaient une habitude étrange : à Pâques la maison était nettoyée de fond en comble et le vendredi il y avait toujours une bougie allumée. Aujourd’hui, je comprends que ce sont des coutumes juives et cela prouve que je descends des Marranes ».

Cependant, bien que, dans un certain sens, on puisse considérer la majorité des Portugais comme des Marranes, les vrais Marranes de Belmonte et d’autres régions auront toujours quelque chose de bien particulier. Personne ne les considère comme un exemple de religion nouvelle, composite, réellement portugaise. Ils sont tolérés autant qu’ils le souhaitent. Ils peuvent maintenir leurs habitudes. Certes, ils ne sont plus convertis de force au Christianisme, comme ce fut autrefois le cas. Aujourd’hui un rabbin viendra de l’étranger, leur enseigner la juste foi juive. Mais personne n’ira jusqu’à en parler avec eux et n’appréciera la tolérance avec laquelle ils sont capables de combiner judaïsme et chrétienté, ce qui leur fait dire : « Qu’importe si je prie dans une synagogue ou une église catholique. Après tout je prie le même Dieu ! ».

Ainsi, à en croire les Portugais, ils ont donc toujours beaucoup aimé leurs Juifs. Ce serait seulement sous la pression insistante de l’Espagne qu’ils auraient fini par plier sous le joug de l’Inquisition. Le célèbre roi Manuel 1er avait la ferme intention d’épouser la princesse espagnole Isabel. C’est alors qu’elle posa sa condition première : tous les Juifs portugais devraient être expulsés ou convertis. Peu de temps auparavant, en 1492, l’Espagne s’était débarrassée de ses Juifs, une centaine de milliers de Juifs espagnols avaient fui au Portugal, où vivaient alors cinquante ou peut-être soixante-dix mille Juifs, nombre appréciable sur une population d’un million, de plus, ils étaient économiquement indispensables au roi. Dès lors, en 1497, Manuel pris la décision de ne pas laisser les Juifs partir, bien que leur expulsion ait déjà été fixée par leur décret, seulement ils furent tous convertis d’office, en une seule fois. À l’époque, que ces « Nouveaux Chrétiens » se soient sentis Chrétiens authentiques, rien n’en témoigne. En apparence, un certain nombre d’entre eux s’est aussitôt adapté, mais au sein de leur propre lignage ils restèrent fidèles à leur foi ancestrale.

Cela n’implique pas qu’en ces temps les Portugais se soient toujours comportés avec bienveillance envers ces Cristianos-Novos. En 1506 à Lisbonne, les Nouveaux Chrétiens subirent un véritable pogrom. À Pâques, deux ou trois mille d’entre eux furent assassinés par une populace excitée par les prêtres, après qu’ils eurent découvert que leur menu se conformait au rituel juif : consommer du pain non levé et des herbes amères. C’est ainsi qu’en 1536 au Portugal, quarante quatre ans après le bannissement d’Espagne, se déclencha l’Inquisition. Jusqu’au dix-huitième siècle au moins, les Portugais purent se divertir dans tous les quartiers des villes au cours d’autodafés spectaculaires, des « actes de foi », où des « hérétiques » furent brûlés vivants. Des vies juives furent perdues par milliers pendant plus de deux siècles. Parmi elles, celles de Nouveaux Chrétiens. Nombre de Juifs et de Nouveaux Chrétiens s’enfuirent en masse vers la Hollande où, de fait, les traditions juives portugaises étaient mieux protégées qu’au Portugal lui-même. L’autodafé des hérétiques ne fut interdit que tardivement, au cours du dix-huitième siècle, mais fut sensiblement amendé en 1768, lorsque le Marquis de Pombal eut résilié la discrimination entre « anciens » et « nouveaux » Chrétiens et que tous les registres contenant les noms des familles « nouvellement-chrétiennes » eurent été brûlés.

C’est en 1821 seulement que l’Inquisition fut abolie au Portugal. En apparence et dans le plus grand silence, les anciens Juifs avaient fusionné avec la population catholique romaine du Portugal. La minuscule communauté de Lisbonne a continué d’exister et existe toujours, aujourd’hui presque entièrement composée de Juifs récemment émigrés du Maroc, du Moyen-Orient ou d’Europe de l’Est. Une vie juive apparaît à peine. Après la Seconde Guerre Mondiale encore, le Portugal fut un pays tremplin de transit pour les Juifs, le plus souvent en route vers l’Amérique.

De telle sorte que ce fut avec grand étonnement que l’on découvrit en 1917, à l’est du Portugal, dans des villages isolés de montagne, des petites communautés qui n’avaient cessé de survivre sur plus de quatre cents ans, préservant en secret leurs coutumes juives. Lors de sa lune de miel dans la Péninsule Ibérique, Samuel Schwartz, un ingénieur des mines galicien venu travailler dans la région de Belmonte, avait été surpris par le déclenchement de la Première Guerre Mondiale. Empêché de retourner chez lui, il y passa toute la guerre. C’est alors que quelqu’un lui laissa entendre qu’il ne valait mieux pas se fournir chez telle personne : « à cause que c’est un Juif, c’est tout ce que j’ai à vous dire ».

Plutôt que suivre le conseil, Schwartz se rendit directement à cette échoppe. Mais c’est sur tous les tons que l’homme démentit être effectivement un Juif. Quelque temps après cette anicroche, Schwartz rencontra l’homme à Lisbonne. Il le conduisit jusqu’à la synagogue de la ville. Les crypto-Juifs de Belomonte ignoraient alors qu’à l’extérieur de leur village isolé, des Juifs existaient toujours dans le monde, aussi n’avaient-ils pas imaginé que Schwartz était Juif. Si bien qu’une vénérable vieille femme lui demanda de réciter une prière juive. Ne comprenant pas l’hébreu elle ne saisit qu’un seul mot : Adonaï, le Seigneur, Dieu. C’était le seul mot hébreu qui avait subsisté dans leurs prières en portugais. Alors, si Schwartz connaissait ce mot, c’était assurément un Juif !

Schwartz publia sa découverte en 1925 dans un livre intitulé Os Cristianos-Novos em Portugal no Seculo XX, enrichi de photographies et des textes d’une douzaine de prières en portugais. Les Juifs de Belmonte pratiquaient leur religion en secret. Le dimanche, ils allaient à l’église. Ainsi, baptême, mariage et inhumation s’effectuaient selon l’usage chrétien. Toutefois, avant de pénétrer dans l’église, ils murmuraient une formule : « Je n’adore ni le bois ni la pierre, mais seulement Dieu Tout-Puissant ». Au début, les rites furent essentiellement célébrés en privé, entre-soi, souvent dans un réduit ou en sous-sol. Du côté des femmes, la tradition les plaçant séparément et ne les autorisant pas à participer activement à l’office, le judaïsme dépend donc entièrement de leur foi.

Les coutumes propres aux femmes, apparaissent spécialement comme étant celles qui ont survécu. Ainsi : allumer une bougie le vendredi soir, au début du Shabbat. Nettoyer la maison et cuire du pain non levé pour la Pâque. La reine Esther qui, elle aussi, devait garder secrète sa judéité, était vénérée comme une sainte. Et l’exode d’Egypte, « fuyant l’inquisition » comme elle le disait, était vital. Symboliquement même, la traversée de la Mer Rouge, était représentée par le jet violent d’un bâton sur la surface de l’eau[1].

La publication de Schwartz suscita un intérêt international envers les Marranes du Portugal. Pourtant le terme « Marrane » est une insulte : Marrane signifie porc. Quelques-uns ont entendu le terme comme un incontestable sobriquet. D’autres ont préféré une origine alternative du mot, qui serait issu de l’hébreu et qui désignerait « forcés d’amère façon ». Le mot fut d’abord écrit, non pas avec deux, mais avec un seul « r ». Cette étymologie fut notamment promue par une figure haute en couleur, le capitaine de l’armée portugaise Artur Carlos de Barros Basto qui, dans les années vingt du XXe siècle, engagea les Marranes portugais à restaurer leur foi juive.

Il raconta l’histoire de sa vie à l’auteur français, Lily Jean-Javal. C’était l’histoire d’un homme écartelé. Son père et sa mère avaient rompu, et bien qu’il se soit senti particulièrement proche de sa mère, il avait néanmoins pleinement assimilé les leçons de son grand-père – Juif – paternel. Après une longue période de recherches, au cours desquelles il s’était également intéressé à l’Islam, il s’immergea dans le Judaïsme. Et non seulement lui-même, mais avec lui tous les Portugais jusque-là restés secrètement Juifs qui partagèrent son vœu de se déclarer ouvertement Juif.

Barros Basto obtint l’appui de l’étranger, notamment aux Pays-Bas, où Ir. M. Son fonda un Comité Marrane Hollandais afin de recueillir de l’argent, et délégua un rabbin capable d’instruire les Portugais ignorants au judaïsme. En 1934, Ir. Son se rendit à un office à la synagogue des Marranes de Bragance et, dans un article pour le Dutch New Israelite Weekly, décrivit l’immense émotion qu’il avait éprouvée. À son étonnement, il advint qu’après l’office en hébreu, quelques-uns parmi les plus âgés dirent plusieurs prières en Portugais qu’ils ponctuèrent de louanges enthousiastes : « Adonaï e Uno, nao ha outro – Adonaï est seul et Un, il n’y a aucun Autre ». Mais aussi, Van Son apprit de ce voyage combien la vie de cette communauté juive était pénible, malgré l’aide financière venue de l’étranger.

Il ne subsiste plus rien de cette mission au Portugal. Barros Basto périclita au cours de ce qui est aujourd’hui appelé « Une affaire Dreyfus portugaise ». Il fut accusé d’homosexualité et expulsé de l’armée. Fut-ce uniquement au prétexte que sa mission juive aurait réactivé une vieille colère ? Ou bien l’accusation portait-elle sur ses relations avec des garçons au cours de son enseignement juif ? On est allé jusqu’à dire que cela relevait d’un désaccord au sujet de la circoncision. Le fait est que Barros Basto, selon ses propres dires, aimait être présent lors de la circoncision de garçons âgés de treize ans[2]. Quoiqu’il en soit, il mourut en 1961, dans le désarroi et la déréliction. L’œuvre de sa vie demeura stérile.

Toujours est-il que les crypto-Juifs de Belmonte ayant repris leurs vieilles habitudes, peuvent être sans cesse redécouverts. C’est ainsi que parut en 1978 un article à leur sujet dans l’English Jewish Chronicle. Il y eut alors des polémiques autour de la question de leur véritable ascendance juive. En 1976, un certain H. P. Salomon déclara que les conversions au Judaïsme des années vingt n’étaient pas tant dues à Barros Basto qu’au travail d’un prêtre Portugais, l’Abbé de Baçal, dont les écrits attestaient d’une exceptionnelle sympathie pour le Judaïsme.

La redécouverte la plus récente des Marranes de Belmonte eut lieu en 1992[3] avec la parution du magnifique livre du photographe français Frédéric Brenner (Les Marranes, Éditions de la Différence). Il obtint la permission de les photographier et de filmer leurs rites, bien que ce ne fût pas dans leur intention, qu’il publie et divulgue ces photos et leurs secrets. Brenner les a cependant filmés et a projeté le film pour montrer combien l’influence d’un rabbin envoyé d’Israël avait entraîné un grave désaccord dans la communauté. En particulier chez les femmes, arrimées à leur foi singulière, laquelle relevait de leur responsabilité et non de celle des hommes.

Qui va aujourd’hui à Belmonte y trouve une petite synagogue installée dans un appartement. La section féminine est strictement séparée de celle des hommes, peut-être encore plus strictement qu’il n’est d’usage dans une synagogue traditionnelle. Durant l’office, seul l’hébreu est utilisé. Le rabbin d’Israël est rétribué par l’Agence Juive, mais cet argent n’est pas garanti. Il est probable que le rabbin ait alors l’intention de regagner Israël. La moitié des Juifs de Belmonte a rejoint sa doctrine, l’autre moitié, non. Continue-t-elle en secret les anciennes coutumes ? Contre le prosélytisme juif cette fois ? Le rabbin m’a décrit la confusion régnante, chez lui et chez eux. Quand un fidèle a peur de quelque chose, il touche automatiquement une croix, comme il y a été habitué. À Belmonte, le judeus devient maintenant une attraction. Nous y voyons le rabbin siégeant dehors sur son balcon, occupé au benschen (à bénir), mais les crypto-Juifs (ils préfèrent se désigner eux-mêmes da nazao, de la nation) se font rares. Un chercheur Hollandais, Hans Dresden, qui a écrit une thèse d’anthropologie religieuse sur les Juifs de Belmonte, en a conclu qu’il était problématique, pour ceux qui le souhaitaient, de maintenir le rituel Marrane à Belmonte. En un sens, cela change peu de chose pour eux. Jadis, ils étaient catholiques en public et Marranes à la maison, aujourd’hui ils sont ouvertement Juifs traditionnels et Marranes en privé !

À quoi tout cela aboutira n’a rien d’évident. Quelque chose de la singularité des Juifs Marranes de Belmonte persistera-t-il ? Ou alors cela s’étiolera-t-il comme cela est si souvent arrivé ? Le rabbin s’en va, la municipalité expire, on a renoncé à la tradition, et la vie des femmes a repris son cours. Elles prient tranquillement à la maison en Portugais, qu’au moins elles peuvent comprendre. Les jours s’écoulent au gré de leurs inclinations. Elles observent le Yom Kippour – Jour du Grand Pardon -, le Dia Puro, le Jour de la Purification [M. W. Purification de Marie, ou Chandeleur, fête des chandelles]. Et elles s’identifient à la Reine Esther qui, dans la Perse Impériale, veilla à ce que le peuple juif soit sauvé en douceur, sans violence. Mais elles semblent avoir oublié la fête de Pourim qu’ailleurs les Juifs célèbrent dans l’exubérance. Pourim est une sorte de Carnaval au cours duquel les enfants se déguisent. À Belmonte, cela fait cinq siècles que le déguisement est une chose normale

© De Groene Amsterdammer 1995 *

Max Arian est né en mars 1940 à Amsterdam dans une famille juive et fut caché en 1943 par une chaleureuse famille catholique romaine, ce qui était triste mais tout à fait délibéré, afin de pouvoir le rendre au plus vite à ses mère et grand-mère après la guerre. Elles n’ont cessé de rester en contact étroit jusqu’à ce moment. Il a suivi des études de sciences politiques à Amsterdam et est devenu rédacteur culturel de l’hebdomadaire intellectuel De Groene Amsterdammer, où il a travaillé jusqu’à sa retraite. Il fut pendant quelque temps rédacteur du Bulletin d’Auschwitz. Actuellement, Auteur indépendant, il écrit le plus souvent sur le théâtre et l’opéra. Il est également rédacteur dans un magazine spécialisé sur les problèmes au Moyen-Orient. Il a écrit un livre sur Wil Sandberg, célèbre directeur du Stedelijk Museum et sur sa résistante ténacité, qui fut aussi quelque temps président du Musée d’Israël à Jérusalem. Max Arian est marié, a trois enfants et huit petits-enfants. Il a rédigé cet article pour De Groene Amsterdammer, après avoir visité Belmonte, lors d’un voyage au Portugal.

* En 1996, année qui suivit la publication de l’article de Max Arian, fut construite la synagogue de Belmonte.

Synagogue « Beit Eliahu / Maison de YHWH »
Synagogue « Beit Eliahu / Maison de YHWH »

Synagogue « Beit Eliahu / Maison de YHWH »

 Les lectrices et lecteurs intéressés pourront trouver l’itinéraire de Max Arian en se reportant à sa postface au livre pour petits et grands enfants,

http://www.psychanalyse.et.ideologie.fr/livres/servirlamemoire.html

et aux extraits de ce petit livre, interprétés par Laure Trainini, en cours de montage pour une Lecture/Spectacle qui sera présentée par Laure Trainini, Thomas Montpellier, Thibaut Reznicek…

http://www.psychanalyse.et.ideologie.fr/media/a-la-bonne-adresse-.html

M. W.

Le Temps du Non
Le Temps du Non

ψ  = psi grec, résumé de Ps ychanalyse etdéologie © 1989 / 2013

 

Une version originale – néerlandaise – de ce texte est disponible, s’adresser à sitassoc@orange.fr

Une version anglaise est disponible également, s’adresser à temps-marranes.info

 

[1] « Alors, Dieu s’adressa à Moïse : “Lève ton bâton, étends ta main vers la mer, et divise-la ; et les enfants d’Israël entreront dans la mer à pied sec”. Moïse fit ce que Dieu lui ordonnait. Il leva son bâton et étendit sa main sur la mer ; un violent vent d’est se leva et souffla toute la nuit. Par cette tempête les eaux de la Mer Rouge furent divisées et se rassemblèrent en muraille de chaque côté, laissant un passage sec au milieu. Les Israélites marchèrent le long de ce chemin sec et sortirent sains et saufs, bien loin de leurs poursuivants ». N.D.T.

[2] Est-il utile de souligner que cette allégation ressemble à une obscure calomnie ? N.D.E.

[3] Et un peu plus tôt, en 1990, avec le documentaire « Les derniers Marranes » de Stan Neumann et Frédéric Brenner. N.D.E.